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Localisation par satellite : Une révolution planétaire

dimanche 30 septembre 2018, par CIRAS-Dijon

En l’an 2000, le système GPS s’ouvre aux civils (avec une précision d’une dizaine de mètres). Le succès a permis une véritable révolution planétaire.


Troisième génération


Le système fait désormais partie de notre mode de vie, exploité par des millions d’usagers en voiture, en bateau, en avion...

Cet automne, le premier satellite de la troisième génération du système, Navstar 74 (GPS IIIA-01), doit être lancé par un Falcon 9 de SpaceX.

Pour ne pas dépendre du réseau américain, d’autres nations ont emboîté le pas des Etats-Unis en construisant à leur tour un système de localisation à l’échelle planétaire ou régionale : la Russie avec son Glonass (1996), la Chine avec Beidou (2003), l’Europe avec Galileo (2016), l’Inde avec IRNSS (2016), le Japon avec QZSS (en 2017).


La naissance du GPS


Un reportage de l’US Air Force (1979).


En Europe


Les quatre premiers satellites Galileo de la deuxième génération.

Galileo, deuxième génération, c’est parti. La Direction générale du marché intérieur, de l’industrie, de l’entrepreneuriat et des PME de la Commission européenne a publié le 15 mai un avis de marché portant sur l’acquisition, d’ici à huit ans, de "quatre satellites de transition". Ces satellites reconfigurables devront posséder "des caractéristiques" pour assurer "la continuité de la constellation Galileo en 2025-2026 et initier le passage de la 1ère génération Galileo à la 2ème génération de satellites européens de radionavigation".

Le 25 juillet 2018, les quatre nouveaux satellites Galileo ont été lancés par une Ariane 5. Leur mise en orbite porte à 26 le nombre de satellites de la constellation Galileo, ce qui accroît encore sa couverture mondiale.

Le lancement d’Ariane 5 (VA244) a été assuré par Arianespace pour le compte de l’ASE. Le lanceur a décollé du port spatial de l’Europe à Kourou, Guyane française, à 11h25 TU (13h25 heure de Paris, 08h25 heure locale), avec à son bord les satellites 23 à 26. Les deux premiers, d’une masse de 715 kg chacun, ont été largués près de 3 heures et 36 minutes après le décollage, les deux derniers vingt minutes plus tard.

Les satellites ont été placés sur leur orbite cible, à 22 922 km d’altitude, par le dispositif d’éjection installé au sommet de l’étage supérieur d’Ariane 5. Dans les jours qui suivent, le CNES (l’agence spatiale française) exécutera les manœuvres destinées à leur faire atteindre leurs orbites opérationnelles définitives à la demande de SpaceOpal, opérateur de Galileo qui intervient pour le compte de l’Agence du GNSS européen (GSA). Ils pourront alors entamer les six mois d’essais prévus par SpaceOpal pour vérifier leur aptitude opérationnelle avant qu’ils ne rejoignent la constellation Galileo en service.

« Galileo est la plus grande constellation satellitaire de l’ASE, construite en un temps record, avec 22 satellites pleinement opérationnels lancés en tout juste quatre ans », a déclaré Jan Wörner, Directeur général de l’ESA.

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