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Des nouvelles de l’espace 1/3

vendredi 30 décembre 2016, par CIRAS-Dijon

Le 16 novembre 2016, Thomas Pesquet partait sur l’ISS à bord de Soyouz rejoindre le matériel expérimental envoyé le 17 octobre à bord de Cygnus.
Depuis, il ne s’est pas ennuyé !


Déjà près d’un mois que j’habite la Station spatiale internationale (ISS)...


" ... et mon corps s’est complètement habitué aux conditions de vie dans l’espace, pourtant un peu spéciales. 30 % à 40 % des astronautes sont désorientés, barbouillés quand ils débarquent dans l’ISS. Pour ma part, même si j’ai senti mes organes se bousculer, j’ai très bien vécu cette sensation. Tout de suite, l’impesanteur m’a donné un sentiment de liberté. Je mets un petit coup de talon au sol et, hop, je me retrouve au plafond, la tête à l’envers ! Quand j’appelle mes proches au téléphone, je me mets la tête en bas et je me balance, comme une chauve-souris. "

C’est ainsi que Thomas Pesquet entame le deuxième article de son journal de bord disponible ICI . Il l’agrémente de nombreuses photos et vidéos, alors, n’hésitez pas à le consulter régulièrement !


Des prises de vue exceptionnelles presque tous les jours !


Sa passion et son métier , il nous les fait partager au travers des réseaux sociaux divers. On peut, quotidiennement profiter de ses photos et de ses vidéos : un vrai régal !

Happy Holidays
  • Thomas a également contacté le Centre des astronautes européens (Cologne, Allemagne) depuis la Station spatiale internationale le 23 novembre pour participer en direct à une vidéo-conférence avec les médias. Il a livré ses premières impressions sur sa vie et son programme scientifique à bord de l’ISS. Un événement à revivre sur cette page ! :

"J’ai encore l’impression de flotter" : des lycéens sont sortis impressionnés, mardi à Paris, d’un duplex avec l’astronaute français Thomas Pesquet depuis la station spatiale internationale (ISS).

Organisé sous la coupole de l’Académie des sciences qui fête son 350e anniversaire, 200 jeunes venus de toute la France ont pu dialoguer avec Thomas Pesquet parti pour l’ISS le 17 novembre pour six mois, dans le cadre de la mission scientifique Proxima.

Les échanges étaient retransmis en direct par la chaîne scientifique Science & Vie TV.

En polo bleu marine, pantalon de treillis et chaussette, l’astronaute de 38 ans répond aux questions dans un silence studieux entrecoupé de rires notamment quand il évoque le problème des eaux usées.

"Oui on recycle les eaux usées car c’est difficile de ravitailler l’ISS. On essaye de sauver le maximum de ressources ici. On recycle l’urine, la transpiration, la condensation que produit notre respiration. On arrive à traiter 85% de nos eaux usées", dit l’ingénieur entouré de machines.

Mais le sérieux de la mission et notamment les problèmes écologiques reviennent vite. "C’est comme ça qu’on arrive à être quasi autosuffisant en eau. C’est intéressant pour nous mais aussi pour les applications sur terre", dit l’ingénieur aéronautique.

Toujours sur le thème de l’autosuffisance, la jeune Lidia se demande pourquoi faire pousser des végétaux dans l’espace. "C’est intéressant pour améliorer les culture sur terre. Mais aussi pour le jour où on ira beaucoup plus loin dans l’espace, on parle d’une mission sur Mars dans une vingtaine d’années", souligne l’astronaute.

"Il faudra produire notre propre énergie mais aussi notre propre nourriture", insiste l’astronaute obligé tout le long du duplex de s’accrocher pour résister à l’absence de pesanteur.

"On a une expérience de culture de plante et on est obligé d’injecter de l’eau à la seringue. Comme cela on fait pousser des salades et de temps en temps le vendredi on peut les récolter et nous avons la permission de les manger", raconte amusé l’ingénieur aéronautique.

Dans le domaine de la médecine, l’équipage, composé du Russe Oleg Novitski, de l’Américaine Peggy Whitson et du Français, "essaye d’isoler des virus, beaucoup plus virulents en apesanteur" et "d’isoler des souches pour faire des vaccins".

Le temps manque, le duplex commencé "à la pointe de l’Amérique du Sud" va bientôt se retrouver au-dessus de l’Europe et la communication va être interrompue, une forme de retour sur terre.

Article d’origine
Site d’origine de la vidéo

Facebook Thomas


On retrouve même la mission proxima dans l’émission France 5 "Silence ça pousse"


Extrait de l’émission "Silence ça pousse" de France 5 diffusée le 18/11/16


Dans les prochains épisodes ... A NE PAS MANQUER !


  • Dans le volet 2/3 des "nouvelles de l’espace" à paraître le 06/01/17, les graines de moutarde du Lycée Charles de Gaulle à DIJON.
  • Dans le volet 3/3 des "nouvelles de l’espace", à paraître le 10/01/17, les racines de radis du Lycée Léon Blum du Creusot.
  •  

Galerie

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